génération Y et industrie pharma

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La génération Y, née des années 1980 à 2000, se caractérise par une hyperconnexion, un attachement moindre aux rapports hiérarchiques et une attention particulière à la qualité de vie. De nouveaux modèles qui amènent aussi des différences dans les rapports avec l'industrie.

génération Y et industrie pharma

« Je ne les reçois jamais »
Gabrielle, interne en médecine gé, témoigne :  « Je ne reçois jamais les visiteurs médicaux,  ne voyant pas ce qu’ils m’apporteraient comme plus-value scientifique. Et c’est hyper chronophage ! ». Elle reste ainsi perplexe devant ses maîtres de stage qui les reçoivent quotidiennement.

« Ils me font le coup du téléphone »
De réactions hostiles en goujateries, Laurence, visiteuse médicale, raconte : « depuis quelques années, les médecins ne nous adressent même pas la parole. Quand ils nous voient, ils font semblant de recevoir un appel. On ne sait plus comment leur parler ».

Une aversion 2.0 plurifactorielle
Peur d’être manipulé malgré un accès pléthorique  à l’info, encadrement plus strict des échanges  avec l’industrie et scandales type Médiator… Ajoutons que les « Y » affichent cynisme et détachement face au matraquage marketing en général, et il est clair que les modalités relationnelles sont à revoir. La féminisation fait aussi perdre à l'industrie deux arguments mammaires jadis appréciés…

Devra-t-elle donc recourir à de beaux éphèbes bodybuildés pour reconquérir le cœur des jeunes médecins ?
Peu probable, mais il est évident qu’elle va devoir s’adapter à ces mutations si elle veut s’adresser à eux.

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