
"Au niveau national, aucune surmortalité n'est observée pendant cet épisode", précise dans un communiqué Santé publique France (SPF).
Cette canicule a frappé "dix départements du sud-est", des régions Auvergne-Rhône-Alpes, Corse, Occitanie et Provence-Alpes-Côte-d'Azur, soit "11,8% de la population" de l'Hexagone, entre 3 et 7 jours selon les départements. Phénomène dont la fréquence est amplifiée par le réchauffement climatique, une canicule se définit par une période de chaleur prolongée sans interruption, le jour et la nuit, pendant plusieurs jours.
Les estimations de SPF sont encore préliminaires à plusieurs titres. Elles se basent, par exemple, sur des données de mortalité qui ne sont pas encore complètes. Surtout, elles n'évaluent pas exactement les morts directement dues aux canicules. Elles ne permettent, pour l'heure, que d'indiquer à quel point l'ensemble des décès a dépassé la normale pendant cette période.
"Aucun accident du travail mortel en lien possible avec la chaleur n'a été notifié" par la direction générale du travail dans la zone et période concernée, précise Santé publique France.
Lors de la première canicule, du 7 au 13 juillet, "au moins 80 décès en excès toutes causes confondues" avaient été estimés dans les départements concernés, soit une vingtaine de départements français. L'agence faisait alors état de deux décès pouvant être considérés comme des accidents de travail liés à la chaleur.
SPF prévoit de donner à la fin de l'été un bilan de la surmortalité sur l'ensemble de la saison, ainsi qu'une première estimation des morts uniquement attribuables à la chaleur.
Avec AFP
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