
© IStock
En Métropole le taux d’incidence tous tests confondus est toujours en hausse sur l’ensemble du territoire, mais de manière moins marquée dans la majorité des régions. Le nombre de décès est lui aussi en hausse avec le seuil des 160 000 morts franchi en France mardi 13 décembre.
Côté Outre-mer il y a une hausse du taux d’incidence et des taux de nouvelles hospitalisations à La Réunion
Malgré tout, le nombre de décès hebdomadaires représente désormais environ un cinquième de ce qu’il était il y a un an.
La variole du singe est toujours présente
Plus de 82 000 cas ont été signalés dans 110 pays, mais le taux de mortalité est resté faible, avec 65 décès.
« Si la tendance actuelle se poursuit, nous espérons que l’année prochaine, nous pourrons également déclarer la fin de cette urgence sanitaire », a conclu le Dr Tedros, Président de l'OMS.
La grippe touche toute la métropole
L'épidémie de grippe s’est étendue ces derniers jours en France, frappant désormais toute la métropole, alors que le pic de bronchiolite a été probablement atteint, selon Santé publique France.
L'épidémie a gagné toutes les régions métropolitaines. Dans les territoires d'outre-mer, seules la Guyane et la Guadeloupe sont encore en phase pré-épidémique.
Les derniers jours ont été marqués par une poursuite de l’augmentation des indicateurs de la grippe dans toutes les classes d’âge et une « forte hausse des hospitalisations » (+117 %), montre le dernier bulletin épidémiologique hebdomadaire. Le taux d'incidence de consultation pour syndrome grippal a augmenté de 43 % par rapport à la semaine précédente, tandis que le nombre de passages aux urgences a presque doublé (+93 %).
La bronchiolite reste à un niveau élevé
L'épidémie de bronchiolite se poursuit « à un niveau élevé » en France métropolitaine ainsi qu’en Guadeloupe, en Guyane, en Martinique et à Mayotte. Néanmoins, les autorités sanitaires ont relevé la semaine dernière une diminution des passages aux urgences et des hospitalisations, « signant le passage très probable du pic de l’épidémie ». Comparée à la précédente semaine, celle-ci se caractérise par une baisse de 22 % des admissions aux urgences pour motif de bronchiolite, une diminution de 16 % des hospitalisations, et une chute de 22 % des actes médicaux de SOS Médecins.
La « maladie s’est répandue rapidement car (…) les mesures de contrôle en elles-mêmes ne l’arrêtent pas
L’épidémie de Covid-19 semble se propager à une vitesse fulgurante en Chine depuis l’assouplissement des restrictions sanitaires. Toutefois cette explosion du nombre de cas serait antérieure à l’abandon de la politique du zéro Covid du gouvernement, explique, avant-hier, l’organisation mondiale de la santé.
Le scénario, selon lequel « la Chine a levé les restrictions, et soudain, l’épidémie est incontrôlable », n’est pas la bonne explication, estime Michael Ryan, responsable de l’OMS chargé de la gestion des situations d’urgence sanitaire. La « maladie s’est répandue rapidement car (…) les mesures de contrôle en elles-mêmes ne l’arrêtent pas (…) l’intensité accrue des transmissions s’est produite bien avant toute modification de la stratégie » destinée à limiter les contaminations, a souligné le responsable de l’OMS.
Pékin et ses 22 millions d’habitants sont particulièrement touchés par cette vague de contaminations. Son ampleur est désormais « impossible » à déterminer, a concédé, mercredi, le Ministère de la Santé chinois, les tests n’étant plus obligatoires. La vice-première ministre chargée de la santé, Sun Chunlan, a déclaré que les infections « augmentaient rapidement » dans la capitale.
Avec AFP