Flambée des cas de bronchiolite et de variole du singe

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Santé Publique France a publié hier soir son point épidémiologique hebdomadaire sur l’épidémie de coronavirus. Bonne nouvelle sur le front du covid cela va mieux. En revanche les cas de bronchiolite et de variole du singe s’intensifient.

Flambée des cas de bronchiolite et de variole du singe

© IStock 

Commençons par parler Covid, en Métropole, nous pouvons observer une baisse du taux de positivité, qui malgré tout reste encore élevé.

À noter, une diminution des taux d’incidence et de positivité issus des tests antigéniques (TAG). Ainsi qu’une diminution du nombre de nouvelles hospitalisations et de décès.

Du côté des Outre-mer le taux d’incidence issus des TAG est stable ou en baisse dans l’ensemble des territoires.

Un total de 6 167 enfants de moins de deux ans sont passés aux urgences pour bronchiolite en métropole entre le 24 et le 30 octobre

 L’épidémie de bronchiolite s’est encore accentuée ces derniers jours en France, avec des hospitalisations supérieures aux trois saisons précédentes et équivalentes au pic d’avant-Covid, ont observé hier les autorités sanitaires sur fond de crise persistante des urgences pédiatriques.

Pointant une « augmentation très importante, rapide et précoce » des indicateurs, Santé publique France a noté que « l’épidémie de bronchiolite est désormais étendue à toutes les régions métropolitaines avec le passage de la Corse en phase épidémique, et avec une intensité plus marquée au nord de la France », dans un bilan hebdomadaire.

Un total de 6 167 enfants de moins de deux ans sont passés aux urgences pour bronchiolite en métropole dans la semaine du 24 au 30 octobre, un bond de 47 % comparé à la semaine précédente. Près de 1 980 ont finalement été hospitalisés.

L'OMS maintient l'alerte sanitaire maximale pour la variole du singe

L'OMS a décidé de maintenir l'alerte sanitaire maximale sur la variole du singe malgré une baisse notable des cas dans les pays les plus touchés en Europe et en Amérique, selon un communiqué de l'organisation publié mardi 1er novembre.

Le Comité d'urgence de l'OMS a estimé que malgré les progrès dans la lutte contre les flambées de la maladie virale, il reste « des raisons de s'inquiéter », notamment à cause des nouvelles infections dans certains pays, mais aussi du manque de moyens dans les pays pauvres ou encore du risque de stigmatiser les populations à risque, souligne le communiqué du groupe d'experts qui s'étaient réunis le 20 octobre.

L'Urgence de santé publique de portée internationale - le niveau le plus élevé d'alerte sanitaire de l'OMS - avait été déclarée le 23 juillet par le directeur général de l'organisation, Tedros Adhanom Ghebreyesus.

Au 31 octobre, 77 264 cas ont été répertoriés dans 103 pays et la maladie a fait 36 morts, selon le tableau de bord de l'OMS. Lors de la semaine du 24 au 30 octobre, le nombre de cas a baissé dans le monde de 40,7%.

La majorité des nouvelles infections lors du mois écoulé s'est produite sur le continent américain (88,7%) et dans la région Europe de l'OMS, qui compte 53 pays, (7,7%).

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Les 10 pays les plus touchés sont les États-Unis, le Brésil, l'Espagne, la France, le Royaume-Uni, l'Allemagne, la Colombie, le Pérou, le Mexique et le Canada. À eux seuls, ils ont enregistré 86,4% de tous les cas répertoriés dans le monde. Lors de la semaine du 24 au 30 octobre, le Nigeria a enregistré la plus forte hausse parmi 15 pays qui ont vu les cas augmenter.

En revanche, 58 pays n'ont pas signalé de cas depuis 21 jours, ce qui correspond à la période maximale d'incubation de la maladie pendant laquelle un porteur ne présente aucun des symptômes très caractéristiques de la maladie.

Avec AFP 

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