Variole du singe, un premier mort aux USA

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Les autorités du Texas ont confirmé hier la mort d'une personne atteinte de la variole du singe, mais ont dit être toujours en train de déterminer le rôle de la maladie dans le décès de ce patient, "gravement immunodéprimé".

Variole du singe, un premier mort aux USA

© IStock 

Ce décès serait le premier causé par la variole du singe aux Etats-Unis depuis le début de l'épidémie récente.

"Ce cas est en train d'être examiné pour déterminer quel rôle la variole du singe a joué", ont écrit dans un communiqué les autorités sanitaires du Texas.

Elles ont précisé qu'il s'agissait d'une personne adulte, dont le système immunitaire était très affaibli.

"Je crois qu'une enquête plus poussée est nécessaire pour déterminer quel rôle la variole du singe pourrait ou non avoir joué dans son décès", a ajouté lors d'une conférence de presse hier une responsable des Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC), Jennifer McQuiston.

"Il est important de souligner que mourir de la variole du singe reste très rare, même si c'est possibilité", a-t-elle ajouté, en indiquant que seule "une poignée" de décès avaient jusqu'ici été recensés sur "plus de 40 000 cas" détectés dans le monde.

Les Etats-Unis ont enregistré 18 100 cas de variole du singe depuis mai. Le nombre de nouvelles infections semble récemment avoir légèrement ralenti, selon les données des autorités sanitaires.

Le gouvernement américain a annoncé que des doses seraient spécifiquement mises à disposition lors de grands événements LGBT

L'épidémie touche en priorité la communauté gay, et la plupart des transmissions ont lieu lors de rapports sexuels.

Selon une étude des CDC la semaine dernière, depuis qu'ils ont entendu parler de l'épidémie, environ la moitié des hommes ayant des rapports avec d'autres hommes ont réduit le nombre de leurs partenaires, de relations sexuelles d'une nuit, ou leur utilisation d'applications de rencontre pour rechercher une relation sexuelle.

Pour freiner l'épidémie, les Etats-Unis ont concentré leur réponse autour de la distribution de vaccins. Le gouvernement américain a annoncé que des doses seraient spécifiquement mises à disposition lors de grands événements LGBT.

Sont notamment concernés la "Black Pride" d'Atlanta, deux événements à Oakland, en Californie, et le festival Southern Decadence de la Nouvelle-Orléans ce week-end, qui peut attirer jusqu'à 300 000 personnes et n'a pas eu lieu depuis deux ans à cause de la pandémie.

Le gouvernement a aussi lancé une initiative pour viser les plus petits événements, afin notamment de toucher davantage les minorités. Par exemple, les "communautés du voguing et de la (musique) house", qui attirent "beaucoup de personnes jeunes et de couleur", a déclaré le Dr. Demetre Daskalakis, coordinateur adjoint de la réponse à l'épidémie pour la Maison Blanche.

Avec AFP

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