Dengue, zika et chikungunya, les maladies de demain en France

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Santé Publique France a publié ses bulletins épidémiologiques de la semaine, Covid, grippe... voilà le bilan ! De nouvelles maladies vont déferler sur la France. Les moustiques passent à l'attaque.

Dengue, zika et chikungunya, les maladies de demain en France

© IStock 

En ce qui concerne le Covid-19, les taux d’incidence et de positivité sont en augmentation dans la majorité des classes d’âge et des régions. Même si le taux d’hospitalisation reste en diminution dans la majorité des régions

En Outre-mer les taux d'incidence et d’hospitalisation se maintiennent à un niveau très faible.

Du côté de la Grippe, en métropole, la diminution se poursuit, la majorité des indicateurs sont en baisse, avec toutefois une persistance de la circulation des virus de type B.

Deux régions restent au niveau de base, 7 régions en phase post-épidémique et 4 régions toujours en phase épidémique.

En Outre-mer, Mayotte et les Antilles sont en phase épidémique, Saint-Barthélemy est pour le moment épargné de la grippe.

La métropole enregistre aussi un nombre croissant de cas autochtones de dengue, zika et chikungunya

Selon le Comité de veille et d'anticipation des risques sanitaires (Covars), la France va devoir affronter, dans les années à venir, une hausse des cas de dengue, Zika et chikungunya.

Dans un avis de 60 pages, publié le 6 avril, sur "les risques sanitaires de la dengue et autres arboviroses", l'ex-conseil scientifique rappelle que les territoires tropicaux français y sont confrontés de manière récurrente.

Mais depuis quelques années, la métropole enregistre aussi un nombre croissant de cas autochtones et de foyers de ces virus. En cause, les moustiques Aedes aegypti et Aedes albopictus. Depuis 2010, le nombre de départements métropolitains colonisés par le moustique tigre a été multiplié par 10. Et l'été dernier, la métropole a connu 65 cas de dengue autochtone, rappelle le Covars.

En métropole, il n'a pas été observé de forme grave de la maladie, à ce jour, contrairement aux territoires ultra marins où les populations sont exposées de façon récurrente. "La hausse des cas est inéluctable en raison de l'augmentation des voyages et du changement climatique", a relevé Didier Fontenille, entomologiste, l'un des auteurs du rapport, lors d'un point presse. "Bientôt tout l'hexagone sera touché par le moustique tigre. Quant à Aedes aegypti, il est résistant aux insecticides, ce sont deux très mauvaises nouvelles", a-t-il ajouté.

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