"L'objectif c'est de continuer ce qui a été lancé", a déclaré le chef de l'Etat, au terme d'une visite dans une maison de santé et d'un échange avec élus et soignants.
Priorité reste donc donnée aux "délégations d'actes" pour permettre aux infirmiers, sages-femmes, pharmaciens, orthoptistes et autres kinés de réaliser "des actes qui sont aujourd'hui faits par un médecin".
Cette manière de "sauver du temps médical" doit permettre aux praticiens de "prendre plus de patients", à commencer par les "600 000 à 700 000" malades chroniques "qui n'ont pas de médecin traitant" et auxquels il a promis une solution d'ici la fin de l'année.
Emmanuel Macron ne compte pas toucher à la liberté d’installation
Pas question en revanche de toucher à la liberté d'installation des médecins pour lutter contre les déserts médicaux. "Je ne crois pas à l'option coercitive", a expliqué le président de la République, qui préfère "créer une offre de soins organisée (et) qui correspond aux besoins sur le terrain", à l'image de la maison de santé de Vendôme.
"On a besoin de garder le système incitatif", a-t-il insisté, soucieux de "permettre à l'organisation locale de se faire". Pour cela, Emmanuel Macron entend s'appuyer sur son Conseil national de la refondation et a souhaité que "des conseils de la refondation territoriaux puissent être systématisés à partir de cet été" à l'échelle des "1 200 bassins de vie dans notre pays".
Une façon selon lui de "trouver les bonnes solutions ad hoc" au plus près du terrain et de définir "une feuille de route sur plusieurs années" associant "des professionnels avec des collectivités et que l'Etat abonde" financièrement.
Avec AFP