Covid-19 : Les cabinets des médecins généralistes, nouveau front de la vaccination

Article Article

À partir du 25 février, les médecins généralistes pourront vacciner dans leur cabinet. Une (petite) salve de vaccinations qui concernera tout d’abord leurs patients âgés de 50 à 65 ans présentant des comorbidités.

Covid-19 : Les cabinets des médecins généralistes, nouveau front de la vaccination

Breaking news ! Deux mois après le lancement de la campagne vaccinale, les médecins généralistes vont enfin pouvoir vacciner dans l’intimité de leurs cabinets. À partir du 25 février prochain, les médecins de ville seront en effet autorisés à vacciner leurs patients âgés de 50 à 65 ans présentant des comorbidités. « Les praticiens sont invités à identifier parmi leurs patients les personnes qu'ils jugent prioritaires », a précisé la Direction Générale de la Santé dans un communiqué.
 
Et pour cause : si le feu vert a été donné, le risque d’embouteillage est grand. « Les volumes des premières livraisons destinées aux médecins de ville sont faibles au regard du nombre de médecins potentiellement engagés dans la campagne de vaccination », indique l’organisation. Dès mercredi 17 février, seules 700 000 doses d’AstraZeneca rejoindront les stocks des pharmacies. Pour éviter la pénurie, le rationnement est donc à l’ordre du jour. « Chaque médecin disposera d’un seul flacon lors de la première livraison (semaine du 22 février), et de 2 ou 3 flacons maximum pour la deuxième livraison (semaine du 1er mars) », détaille la DGS. Une livraison que vous pourrez récupérer dans la pharmacie référente de votre choix.
 
Pour limiter le risque de perte, la Direction Générale de la Santé recommande également aux médecins de ville de vacciner leurs dix patients « dans les six heures » suivant le retrait des doses. « Ceux qui possèdent un réfrigérateur permettant de conserver le produit auront quant à eux deux jours pour organiser leurs rendez-vous », poursuit la DGS. 
 

Une seule dose pour les personnes déjà atteintes de la Covid-19
 
Être vacciné ou ne pas être vacciné quand on a déjà été contaminé. Voici la question épineuse sur laquelle la Haute Autorité de Santé peine à trancher depuis décembre dernier. Après avoir conseillé d’attendre trois mois après la fin des symptômes avant d’envisager une vaccination, l’Institution a tenu à actualiser ses recommandations. « La HAS confirme l’attente des 3 mois minimum, recommande de se rapprocher des 6 mois et de n’utiliser dans ce cas, qu’une seule dose de vaccin », a écrit l’Institution dans un communiqué diffusé ce 12 février. Un nouvel avis qui se base sur l’évolution des connaissances, notamment grâce aux travaux réalisés par la Société de pathologie infectieuse de langue française (SPILF). Si les données actuelles ne permettent pas pour le moment de statuer sur la réponse immunitaire au-delà de six mois, il est désormais prouvé que « les personnes ayant déjà été infectées conservent une mémoire immunitaire ». Cela, quelle que soit l’ancienneté de l’infection. Une observation qui permet à la HAS de préciser que cette dose unique jouera donc « un rôle de rappel ».

 
 

Les gros dossiers

+ De gros dossiers