Après moi le déluge. C’est un peu l’esprit du « Texas Senate Bill 8 » qui, depuis son entrée en vigueur, a semé le chaos au Texas. Son but : rendre l’avortement, pourtant reconnu comme un droit constitutionnel, quasiment impossible.
Dans ce combat qui fait rage entre les pros et les antis, le ministère de la Justice a à son tour pris position, promettant de protéger les cliniques qui pratiquent l’avortement. L’État fédéral « fournira l'appui des forces de l'ordre fédérales si une clinique pratiquant des avortements ou un centre de santé sexuelle et reproductive est attaqué », a affirmé le ministre Merrick Garland dans un communiqué.
« Nous ne tolérerons aucune violence, aucun empêchement physique et aucune atteinte matérielle contre les personnes cherchant à obtenir ou à fournir des services de contraception », poursuit le communiqué. Le ministère se base notamment sur le Freedom of Access to Clinic Entrances Act ou « FACE » qui interdit les violences contre l’exercice du droit à l’avortement.
Rappelons que le « Texas Senate Bill 8 » vient interdire le droit à l’avortement dès lors que les battements du cœur sont perceptibles, soit au-delà de 6 semaines environ et cela même en cas de viol ou d’inceste. Le président Joe Biden lui-même a qualifié ce texte d’anticonstitutionnel.
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