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Chez nos voisins aussi, les urgences sont surchargées à cause de petits bobos. Faute de bien connaître la réalité du système de soins, de nombreux Luxembourgeois accourent aux urgences, alors qu’une simple consultation chez le généraliste ou le pédiatre suffirait. Ou bien les patients se tournent directement vers un spécialiste, contournant le rôle pivot du médecin traitant.
Au début du mois le gouvernement a lancé la campagne « I love my Hausdokter (médecin de famille) », pour encourager les patients à changer leurs habitudes, en se tournant prioritairement vers médecine de proximité.
Améliorer la connexion entre structures
Problème, le pays manque de médecins généralistes, avec seulement 800 praticiens pour 672 000 habitants. 30% des Luxembourgeois n’ont ainsi pas de médecin de famille.
Un problème aggravé par le coût de l’immobilier qui dissuade les médecins de s’installer, et l’attrait pour la médecine spécialiste, plus rémunératrice.
Pour remédier à cela, le gouvernement mise sur la sensibilisation et l’amélioration de la connexion entre généralistes, spécialistes et hôpitaux.
Les autorités rappellent qu’il existe dans le pays un service de permanence de soins, appelées Maisons médicales, fonctionnant en soirée et les week-ends.
Le petit pays compte actuellement trois de ces structures, le gouvernement prévoyant d’en ouvrir deux de plus d’ici 2028.
Source:
Ici / Les Frontaliers