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« Le fabricant de matière première de rifampicine a repris sa production et la disponibilité des spécialités orales s'est améliorée », a annoncé dans un communiqué l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM).
« Par conséquent, les restrictions des indications thérapeutiques de ces spécialités sont levées » à compter du lundi 3 février, a précisé l'agence.
La rifampicine est destinée à combattre une série d'infections bactériennes, dont des streptovoques et des staphylocoques. Mais elle était devenue difficile à trouver dans les pharmacies depuis un an, à la suite de problèmes chez son fabricant, le groupe Euroapi.
Les prescriptions étaient jusqu'ici réservées aux cas plus graves
Euroapi, ancienne filiale du géant Sanofi, avait dû suspendre pendant des mois ses activités dans une usine italienne, à Brindisi. Le groupe avait fait état de « défaillances du contrôle qualité », liés à de « potentiels manquements au niveau local ».
A cause de l'arrêt de la production de rifampicine et des difficultés d'approvisionnement qui en avaient découlé, l'ANSM avait réservé ses prescriptions aux cas les plus graves : essentiellement la tuberculose, ainsi que quelques autres infections.
L'usine ayant repris sa production depuis l'été 2024, ces antibiotiques sont désormais suffisamment disponibles pour justifier un allègement de ces restrictions.
Toutefois une forme de rationnement restera en place : les pharmacies ne pourront pas dépasser un seuil maximum de commandes par mois, « dans l'attente d’une remise à disposition optimale » de ces traitements, précise l'ANSM.
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Ces difficultés d'approvisionnement s'inscrivent dans un contexte plus large de pénuries de médicaments face auxquelles les autorités sanitaires essaient d'agir depuis plusieurs années.
Avec AFP