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« Pour les hôpitaux, les cliniques, les structures médico-sociales et l'hospitalisation à domicile, l'adoption d’un budget de la Sécurité sociale est une nécessité absolue », écrivent la FHF (hôpitaux publics), la FHP (hospitalisation privée), la Fehap (hôpitaux privés à but non lucratif), Unicancer (centres anticancer) et la Fnehad (hospitalisation à domicile).
« Une autre nécessité tout aussi impérieuse s'y ajoute : que ce budget finance réellement les coûts que les établissements doivent supporter », indiquent-elles.
Le compte n'y est pas
Le budget de la Sécurité sociale est soumis au vote des députés cet après-midi dans un scrutin qui promet d'être très serré. Le gouvernement n'a pas encore rendu ses derniers arbitrages financiers, soumis à d'ultimes tractations avec les groupes politiques.
Selon les fédérations hospitalières, les « besoins réels du terrain » exigent une enveloppe budgétaire pour les hôpitaux en hausse de 3 % en 2026. Or pour l'instant, le compte n'y est pas, malgré les progrès faits pendant les débats au Parlement, estiment les fédérations.
La copie initiale du gouvernement prévoyait une hausse de 2,4 % de l'enveloppe. Le gouvernement a promis pendant les débats une rallonge de 850 millions d'euros, mais il faudrait une rallonge « d'au moins 1,1 milliard d'euros » au total pour atteindre les 3 % de hausse, estiment-elles.
Sans rallonge budgétaire, « les tarifs hospitaliers seront mécaniquement très négatifs, entraînant une nouvelle contraction de l'offre de soins » des hôpitaux, avertissent les fédérations hospitalières. « Ce serait la pire cure d'austérité depuis les années 2010 », estiment-t-ils.
Avec AFP