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« On est à 19,6 milliards de déficit, avec des dépenses d'assurance maladie (Ondam, ndlr) augmentées de 3 % », contre 17,6 milliards dans la version initiale déposée par le gouvernement, a indiqué la ministre.
Sans budget, le déficit serait « au minimum de 29-30 milliards », a indiqué Stéphanie Rist.
Par comparaison, le déficit de la Sécurité sociale pour 2025 est prévu à 23 milliards, a-t-elle rappelé.
Stéphanie Rist a contesté les arguments de la droite, pour laquelle le déficit de la Sécu est en réalité de 4,5 milliards d'euros supérieur si l'on ne prend pas en compte les transferts du budget de l'État vers le budget de la Sécu.
« C'est l'habitude, la normalité » de prendre en compte ces transferts dans l'estimation du déficit de la Sécu, a indiqué Stéphanie Rist.
Les 4,5 milliards de transferts sont des compensations des allègements de cotisations sociales, qui diminuent les recettes du budget de la Sécu, selon le gouvernement.
Vote sous tension
L'Assemblée se prononcera mardi en deuxième lecture sur le projet de budget de la Sécu pour 2026, dans un scrutin qui s'annonce particulièrement serré et où chaque voix va compter.
« Il faut passer ce budget très vite, donner un budget à la sécurité sociale pour les Français », a enjoint le ministre du Travail, Jean-Pierre Farandou, mardi matin sur France Inter.
« La mobilisation une fois de plus sera déterminante », a-t-il ajouté. « J'aime bien l'image de rugby, il y a une mêlée cet après-midi, il faut que tous les copains viennent pousser avec nous dans la mêlée. En face, on a deux gros piliers décidés, qui s'appellent le Rassemblement national et LFI, ils vont pousser contre nous, parce qu’ils veulent le désordre (…) ».
Avec AFP
