© Midjourney x What's up Doc
Jusqu’ici, le vaccin Shingrix, recommandé depuis mars 2024 pour les personnes de 18 ans et plus dont le système immunitaire est défaillant, ainsi que pour les personnes âgées de 65 ans et plus, était disponible en pharmacies de ville mais sans remboursement.
Il était remboursé depuis mai à 100% uniquement à l’hôpital dans le cadre d'un dispositif dit d'accès direct, une procédure de prise en charge anticipée pour certains médicaments.
La prise en charge par l'assurance maladie est prévue pour « la prévention du zona et des névralgies post-zostériennes chez les adultes de 65 ans et plus, et les adultes de 18 ans et plus ayant un risque accru de zona », détaille l'arrêté.
Le Shingrix déjà utilisé dans 40 pays
« Cette étape signifie également que les pharmaciens d’officine, les infirmiers, les biologistes médicaux pourront dorénavant prescrire et administrer Shingrix », souligne dans un communiqué le laboratoire GSK qui commercialise le Shingrix dans plus de 40 pays.
Le zona, infection qui peut toucher toutes les personnes qui ont eu la varicelle, est dû à la réactivation du virus varicelle-zona, qui peut se produire quand le système immunitaire est affaibli en raison d’une maladie, d’un traitement ou de l’âge, selon la Haute autorité de santé (HAS).
La HAS avait conclu en mars que l’efficacité du vaccin Shingrix était « bien supérieure à celle du vaccin Zostavax » recommandé depuis 2013 pour les personnes âgées.
Avec AFP
A voir aussi
PLFSS : les labos pharmaceutiques dénoncent une taxe « injuste et dangereuse »
Pénuries de médicaments : le Sénat veut sanctionner les labos en cas de rupture
Le cortisol, nouvelle obsession des patients influencés par les réseaux sociaux
Le cœur Carmat obtient quelques battements supplémentaires, un mince espoir pour les patients implantés
La Belgique, championne européenne de la pénurie de médicaments, au grand dam de ses pharmaciens
Urinaire, gastro-intestinale ou sanguine : une infection bactérienne sur six résiste aux antibiotiques
Grippe/Covid : début de la double vaccination, et on essaye de faire mieux que l'année dernière