
© Midjourney x What's up Doc
L’histoire, rapportée par Ici Nord, se déroule entre 2023 et 2024. À l’époque, le médecin quadragénaire habite avec sa nouvelle compagne à Péronne dans la Somme.
Mais le week-end, lorsqu’il effectue ses gardes à l’hôpital de Douai, à une soixantaine de kilomètres au nord, il dort chez son ex-épouse, à Lille.
Fin 2023, sa nouvelle compagne, qui vit à Péronne, tombe enceinte. Mais au moment de remplir la déclaration de pré-reconnaissance, il donne le nom de son ex-compagne, celle de Lille. Ce qu’il mettra sur le compte d’une erreur de l’état civil.
Les deux femmes hors de cause
Or, la même chose se reproduit à la naissance de l’enfance, à l’été 2024. Au moment de déclarer l’enfant, le médecin donne à nouveau le nom de son ex-compagne, ce qui fait tiquer l’employé de l’état civil.
Après avoir récupéré le registre des naissances auprès de la maternité, ce dernier signale les faits, conduisant au placement en garde à vue du médecin. La police lui reproche d’avoir fait appel à une mère porteuse, chose interdite en France.
Le médecin est jugé ce mardi devant le tribunal correctionnel de Lille pour « simulation ayant entraîné une atteinte à l’état civil de l’enfant, faux et usage de faux en écriture publique, déclaration fausse ou incomplète pour obtenir d’un organisme de protection sociale des allocations ou protections indues », selon Ici Nord.
https://www.whatsupdoc-lemag.fr/article/le-cauchemar-des-meres-porteuses-ukrainiennes
Cependant, toujours selon le média, les enquêteurs n’ont pas découvert d’échange d’argent. Son ex-conjointe assure de pas avoir eu connaissance de l’existence de la nouvelle. Les deux femmes ont été mises hors de cause.
Source:
Ici Nord