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«Le plus beau jour de sa vie qui devient cauchemar». C’est par cette phrase que la procureure de la république avait débuté son réquisitoire contre le médecin, lors de l’audience du procès le 1er mars dernier. Avant de requérir une peine de 4 mois de prison avec sursis et 2 000 € d’amende, sans inscription au casier judiciaire.
Une peine suivie donc par le tribunal d’Argentan dans l’Orne qui a rendu sa décision le 5 avril dernier, après donc une longue période d’instruction.
Cette fois ce n’est ni une histoire d’agression sexuelle, comme à Nice récemment avec ce médecin qui a plaidé le coup de foudre unilatéral, ou cet autre médecin qui avait tué deux patients en soins palliatifs en leur injectant des anesthésiants.
Les faits pour ce médecin, remontent à octobre 2017 et sont involontaires. Lors d’une césarienne, un départ de feu s’était déclenché sur le ventre d’une patiente, à cause d’un bistouri électrique, occasionnant des brûlures sur 15 % de son corps. La parturiente avait dû être héliportée au centre des grands brûlés de l’hôpital de Nantes.
Le médecin était poursuivi pour blessures involontaires par imprudence ou négligence
Dans un communiqué, le directeur par intérim, David Teuma avait indiqué que : « Au décours d’une césarienne réalisée en urgence, un événement indésirable grave s’est produit ayant nécessité le transfert en urgence de la mère au Centre Hospitalier Universitaire de Nantes. Ses jours ne sont pas en danger et le nourrisson se porte bien. »
Avant d’ajouter : « Une enquête interne a été diligentée afin de comprendre les raisons exactes de l’incident grave et, dans le même temps, le procureur de la République a été saisi. Une cellule de soutien, la Cellule d’Urgence Médico Psychologique (CUMP) a été mise en place pour le personnel.L’équipe hospitalière, profondément touchée par cet évènement est de tout coeur avec la famille. »
Le médecin obstétricien de l'hôpital de Flers avait été suspendu pour son comportement inapproprié. Il était poursuivi, dans le cadre de sa profession, pour des blessures involontaires par imprudence ou négligence.
Suite à sa condamnation, l’affaire est renvoyée sur intérêt civil au 25 mai prochain.