
© IStock
Le procès devait se tenir le 27 décembre, mais l’audience a été écourtée. Et pour cause, les avocats des plaignantes ne parlent plus d’agressions sexuelles mais bien de viols. Donc plus question de tribunal correctionnel, si les faits sont requalifiés, c’est bien la Cour d’assises que risque le médecin.
Le 16 novembre dernier, ce gastro-entérologue avait été placé sous contrôle judiciaire pour des faits étalés entre 2016 et janvier 2022. Les victimes présumées évoquent des attouchements au niveau des parties intimes et de la poitrine, mais aussi des actes de pénétration comme évoqué par France 3 ou Paris Normandie, d’où la demande de requalification en viol.
« Ma cliente a indiqué qu’il y a eu des fellations, ce n’était pas des actes médicaux »
Une décision qui devra être prise par un juge d’instruction après de nouvelles investigations, dans les semaines à venir.
L’avocate de l’une des victimes présumées, Me Anne-Sophie Dujardin explique à Paris-Normandie cette demande de requalification : « Ma cliente a l'impression que l'on minimise ce qu'elle a subi. Elle a indiqué qu'il y a eu des fellations. Aucun doute que ce n'était pas des actes médicaux ».
De son côté le médecin incriminé nie fermement les faits. Son avocate, Me Valérie Giard s’est exprimée en son nom sur France 3 : "Pour moi, il n'y a que des gestes médicaux. C'est d'ailleurs là qu'on s'expliquera avec le juge d'instruction." Elle a bien l’intention d’obtenir sa relaxe.
Source:
Paris-Normandie, France 3
A voir aussi

Dr Oly Ilunga, ex-ministre de la Santé du Congo, a purgé ses 5 ans de prison, pour détournement de fonds

Dépakine : un nouveau revers en justice pour Sanofi, condamné à payer 300 000 € à Marine Martin

12 mois de prison avec sursis pour l’infirmière de l’AP-HM qui a tué par erreur sa patiente, avec une injection de 1 000 fois la dose d’adrénaline
