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L’affaire a éclaté en janvier 2023. Deux jeunes femmes ont porté plainte à l’encontre de l’étudiant. Léo P. aurait violé et agressé les plaignantes lors de soirées étudiantes.
Le 18 janvier, l’étudiant est mis en examen et placé en détention provisoire. Il sera ensuite libéré sous contrôle judiciaire.
Mais, au fil de l’enquête, de plus en plus de potentielles victimes se manifestent. En tout, ce sont neuf femmes qui affirment avoir été agressées ou violées par Léo P.
La faculté de Toulouse souhaite protéger ses étudiantes
Toujours présumé innocent, Léo P. est le fils d’un PU-PH en neurologie qui enseigne également à la faculté de Toulouse.
En janvier 2024, France 3 Occitanie révélait que Léo P. avait été exclu, dès novembre 2023, de l’ensemble des établissements publics d’enseignement supérieur pour une durée de cinq ans.
Cette sanction avait été prononcée à l’initiative de l’Université Paul Sabatier, qui jugeait les accusations trop graves pour permettre à l’étudiant de poursuivre son cursus. Bien avant cette mesure disciplinaire, la faculté lui avait déjà interdit l’accès à ses locaux.
Depuis sa mise en accusation cet été, le juge d’instruction n’a pas encore tranché sur un éventuel renvoi de l’étudiant toulousain devant la justice.
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