Trop d’arrêts maladie, la CPAM dégaine une Mise Sous Objectif pour les milliers de généralistes trop prescripteurs

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Les institutions de prévoyance s'inquiètent "d'une dérive structurelle des arrêts de travail" qui fait grimper les cotisations versées par les salariés et les employeurs, a indiqué l'organisation qui les fédère, le CTIP (Centre technique des institutions de prévoyance). Après avoir identifié les médecins « forts prescripteurs » d'arrêts de travail, la Cnam les a contactés pour leur proposer une procédure de mise sous objectif (MSO). On vous explique.

Trop d’arrêts maladie, la CPAM dégaine une Mise Sous Objectif pour les milliers de généralistes trop prescripteurs

© IStock

En 2022, les institutions de prévoyance (dont les plus importantes sont notamment Malakoff Humanis, AG2R et Pro BTP) ont dans leur ensemble augmenté de 9,4% les cotisations "prévoyance", qui couvrent les besoins d'indemnisation liées aux arrêts de travail, selon les chiffres du CTIP.

Si l'on compare 2022 à 2019, dernière année avant le Covid, le nombre d'arrêt de travail indemnisés par les membres du CTIP a augmenté de 30%, et les prestations versées à ce titre "ont augmenté de 12%", selon les chiffres du CTIP.

Cette hausse des arrêts de travail n'est "plus du conjoncturel, c'est du structurel", s'est alarmé Marie-Laure Dreyfuss, la déléguée générale du CTIP.

"On n'a aucun signe que cela va se calmer", et "à un moment va se poser la question de la soutenabilité"

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