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« Nous allons discuter de ces engagements dans le cadre de la procédure qui a été introduite ces dernières années, qu'on appelle la procédure de contrôle des investissements étrangers » (NDLR qui permet éventuellement de bloquer la prise de contrôle d'une entreprise étrangère), a-t-il indiqué sur France 3.
« Je pense très sincèrement que des engagements seront pris, qui seront très solides, à la fois pour maintenir les emplois et pour maintenir la sécurité de l'approvisionnement des Français » en médicaments, a-t-il ajouté.
Oppositions politiques
Sanofi a annoncé vendredi négocier avec le fonds d'investissement américain CD&R pour lui céder le contrôle de sa filiale de produits en vente libre Opella, qui produit notamment le Doliprane. Cette annonce a soulevé l'opposition de responsables politiques de tous bords, certains exhortant le gouvernement à bloquer l'opération, et l'inquiétude de la branche chimie-énergie de la CFDT.
La recherche et le développement aussi concernés
Les engagements de Sanofi et du nouvel investisseur devront porter sur « le maintien de sites de production en France » et sur « le maintien de la recherche et développement en France », a souligné le ministre de l'Industrie.
M. Ferracci a également indiqué qu'il comptait se rendre avec le ministre de l'Economie Antoine Armand sur le site de Lisieux, où Opella possède un site de production.
« Dans les prochains jours nous allons nous rendre sur le site de Lisieux pour écouter les préoccupations des salariés et discuter avec eux de ces fameux engagements », a-t-il indiqué.
Dans une tribune publiée par la Tribune dimanche, l'ensemble des parlementaires PS a pris la plume pour s'opposer à son tour à cette opération : « Le gouvernement doit refuser le rachat américain de l'usine de Lisieux de Sanofi, et imposer à Sanofi de préserver un contrôle national de ces activités indispensables pour notre souveraineté », écrivent-ils.
Avec AFP