
Le Comité d'enquête, chargé des principales investigations criminelles, a indiqué que les victimes étaient mortes entre décembre et janvier dernier après avoir été soignées dans le Centre de consultation et de diagnostic numéro un, un hôpital public de Saint-Pétersbourg.
"Ce centre, pendant une longue période, a soigné la population en utilisant un produit chimique industriel n'étant pas inscrit à la liste officielle des médicaments et ne remplissant pas les normes de sécurité", a affirmé le Comité d'enquête dans un communiqué.
Selon la presse russe, le produit frelaté utilisé est du sulfate de baryum, une substance absorbée par les patients pour permettre des radiographies de l’œsophage, de l'estomac et de l'intestin grêle.
Les victimes, selon des témoignages publiés dans la presse, commençaient à se sentir mal quelques heures après la procédure.
Le 28 janvier, le Comité d'enquête avait annoncé la mort de trois premiers patients, affirmant alors que plus de 20 personnes souffraient de problèmes de santé de sévérité diverse après ces examens.
Les enquêteurs ont indiqué avoir interpellé la directrice du département de radiologie et le médecin-chef de l'établissement. Ce dernier a été inculpé pour "homicide par négligence".
Des vérifications ont également été lancées, selon le Comité d'enquête, auprès de l'entreprise ayant fourni le produit chimique mortel.
Avec AFP
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