Rebelote : Jeunes médecins saisit la justice contre Olivier Véran

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De nouveau le ministre de la Santé a exclu le syndicat Jeunes médecins de négociations syndicales. De nouveau, le syndicat Jeunes médecins este en justice pour participer aux négociations ayant trait aux praticiens hospitaliers. 

Rebelote : Jeunes médecins saisit la justice contre Olivier Véran

Le ministre de la Santé Olivier Véran ferait-il une allergie à la présence du syndicat Jeunes médecins ? Pour la deuxième fois consécutive (voire la troisième fois si l’on inclut un diner professionnel auquel Jeunes médecins n’avait pas été convié), le ministre n’a pas daigné inviter le syndicat Jeunes médecins aux négociations syndicales. La première fois, Olivier Véran avait refusé d’inviter Jeunes médecins pour participer à la négociation des accords du Ségur de la santé. Cette fois-ci, Véran récidive et refuse d’accueillir Jeunes médecins au comité de suivi des accords du Ségur de la santé. Bis repetita, donc, à ceci près que cette fois-ci, Jeunes médecins n’est pas le seul syndicat mis au ban des négociations : Action praticien hôpital, et la CGT Santé action sociale sont aussi punis. Le ministère de la Santé considère en effet que seuls les syndicats signataires des accords de Ségur ont le droit de participer aux comités de suivi desdits accords. 

Audience lundi

Mais Jeunes médecins ne l’entend pas de cette oreille : Il a décidé de porter l’affaire en justice, et une audience est prévue ce lundi devant le tribunal administratif, nous informe le président de Jeunes médecins, Emanuel Loeb, pour « atteinte à la liberté fondamentale du droit syndical ». Le juge leur avait donné raison face à Olivier Véran lors de la dernière audience. Le syndicat Jeunes médecins en profite également pour déposer une plainte devant le Conseil d’État, pour rupture d’égalité entre les praticiens hospitaliers. Le syndicat Jeunes médecins attaque une disposition de la nouvelle grille des praticiens hospitaliers, qui oblige les PH de l’ancienne grille avec moins de six ans d’ancienneté à rester scotché à l’échelon 1, tandis que les PH nouvellement embauchés sur la nouvelle grille, qui pourront justifier jusqu’à six ans d’ancienneté en tant que PHC par exemple, pourront prétendre à l’échelon 3. Le dialogue social, désormais, se règle dans les prétoires. 

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