Plus d'une femme médecin sur deux déclare avoir été victime de violences sexuelles dans son parcours étudiant ou professionnel, selon l'enquête de l'Ordre

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En réaction au #MetooHôpital qui a défrayé la chronique au printemps, l’Ordre des médecins a lancé une vaste enquête sur les violences sexistes et sexuelles (VSS) subies par les médecins. Les résultats publiés mercredi 20 novembre révèlent tant la banalité des violences que l’immobilisme du milieu médical. 

Plus d'une femme médecin sur deux déclare avoir été victime de violences sexuelles dans son parcours étudiant ou professionnel, selon l'enquête de l'Ordre

© Midjourney x What's up Doc 

Après l’ampleur de la vague #MetooHôpital, les chiffres révélés par l’Ordre des médecins dans son communiqué de presse du 20 novembre surprennent peu, mais n’en sont pas moins inquiétants. L’enquête a été lancée en septembre 2024 auprès de tous les médecins et docteurs junior. Ils sont près de 22 000 à avoir répondu. 

Deux tiers des répondants déclarent avoir eu connaissance de VSS dans le milieu professionnel ou étudiant, et 29% déclarent en avoir été victimes, souvent pendant leurs études. Il s’agit principalement de femmes : 54% des femmes qui ont répondu affirment en avoir été victimes contre 5% des hommes. 

Parmi ces victimes, près de la moitié (49%) relèvent des outrages sexistes et sexuels. 9% ont subi des agressions sexuelles, et 2% des viols.

Les auteurs, souvent des médecins

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