Trois semaines après leur cri d'alarme sur les centres de soins infirmiers "menacés de fermeture", les quatre fédérations du secteur (Adedom, ADMR, UNA et C3SI) ont indiqué dans un communiqué avoir "obtenu la promesse que les sommes dues par l'Etat (...) seraient bien versées".
La décision, actée après une réunion au ministère vendredi, a été confirmée à l'AFP par le cabinet de la ministre déléguée Agnès Firmin Le Bodo : "le versement d'une aide exceptionnelle de 11 millions d'euros en 2023" viendra bien "compenser" les hausses de salaires négociées fin 2021, dans la foulée du "Ségur de la santé".
Les quatre fédérations attendent maintenant que la somme annoncée soit rapidement débloquée
Des revalorisations que ces structures associatives payaient depuis plus d'un an sur leurs fonds propres, faute de financement pérenne des pouvoirs publics - à part une première "aide d'urgence" de 4 millions début 2022.
Saluant "une avancée majeure", les quatre fédérations attendent maintenant que la somme annoncée soit "rapidement débloquée" car "la situation financière des centres de soins est intenable et leur survie, à très court terme, engagée".
Pour éviter que le problème ne ressurgisse dans quelques mois, le ministère les a associées aux "travaux pour faire évoluer les modalités de financement" du secteur, qui font déjà l'objet d'une mission de l'inspection générale des affaires sociales.
Avec AFP