Médecin du PSG, l’impossible exercice médical

Un exercice en marge du code de déontologie

L'une des principales difficultés pour le médecin de club réside dans l'impossible respect strict du code de déontologie médical. Le Dr Eric Rolland, ancien médecin du PSG où il a exercé pendant presque 15 ans, explique dans Le Parisien : « Il y a des contradictions avec le code de déontologie. Le secret médical est à géométrie variable. Quand ça concerne la cheville, ce n'est pas grave, mais quand ça concerne le cardio ou des problèmes rénaux, c'est plus compliqué. »

Des compétences spécifiques requises

Selon le Dr Alain Rolland, toujours dans Le Parisien, quatre critères sont essentiels pour ce poste : « De la compétence, souvent liée à l'expérience ; de la disponibilité, du réseau pour définir un bon diagnostic. Et surtout, beaucoup de communication car les joueurs ont toujours besoin d'être rassurés. »

Une pression constante et multiforme

« C'est un job 24 h/24 », souligne le Dr Alain Rolland. « On doit faire des diagnostics rapides et précis. Ensuite, pour un diagnostic, il y a dix traitements. Il faut choisir le bon. C'est une mise en danger permanente. »

Les joueurs étrangers ajoutent une difficulté supplémentaire, avec des avis médicaux divergents venant de leurs sélections nationales ou de médecins personnels.

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Le médecin peut se retrouver en porte-à-faux si ses décisions sont remises en cause par l'encadrement technique ou la direction du club, au risque de compromettre la santé des joueurs. Face à ces défis, le PSG a récemment recruté le Dr Lluis Til, réputé pour sa compétence et sa capacité à résister aux pressions, dans l'espoir de stabiliser son service médical.