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Sa destination : un village isolé du delta du fleuve, loin de toute aide médicale. A son arrivée ce jour-là à Chilia Veche (sud-est), non loin de la frontière ukrainienne, l'attend un patient en détresse, probablement victime d'un AVC.
Epaulé par une infirmière, il lui apporte les premiers soins, mais il faudra deux heures au bateau-ambulance pour arriver et quasiment le double pour que l'homme de 57 ans parvienne à l'hôpital le plus proche.
"Si vous avez une pierre au rein (calcul rénal), vous avez le temps de la perdre en chemin", plaisante Jorj Cristea, rencontré par l'AFP dans ce paysage du bout du monde, entre champs, forêts et marais.
Derrière sa bonne humeur de façade, le dynamique quinquagénaire n'a pas vraiment le coeur à rire devant la situation désastreuse

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