Les mammographies moins utiles à la suite d’un cancer du sein après 50 ans ?

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Un essai clinique britannique remet en question la nécessité d’un suivi mammographique annuel chez les femmes de plus de 50 ans après un cancer du sein. Les résultats, publiés dans The Lancet, suggèrent qu’un espacement des contrôles n’altère, ni la survie, ni la détection des récidives. Un questionnement qui s’inscrit dans le calendrier de révision des recommandations annoncé par la HAS pour 2025.

Les mammographies moins utiles à la suite d’un cancer du sein après 50 ans ?

© IStock

Un enjeu d’ampleur : réduire sans risquer

La fréquence des mammographies de suivi après un cancer du sein repose sur peu d’essais cliniques. Néanmoins, la survie spécifique 5,7 ans après le début de l’étude Mammo-50 (soit 8,7 ans après la chirurgie) était de 98,1 % en suivi annuel contre 98,3 % en suivi moins fréquent biannuel ou trisannuel L’essai a été mené dans 114 hôpitaux du Royaume-Uni et invite à repenser le paradigme du ''contrôler plus souvent c’est mieux''. 

Un protocole rigoureux pour une question pragmatique

L’essai randomisé Mammo-50 a inclus 5 235 femmes âgées de 50 ans ou plus, trois ans après traitement curatif d’un cancer du sein (invasif ou non). Les patientes étaient réparties en deux groupes, soit en suivi annuel par mammographie pendant 6 ans ou un suivi

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