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51% des Français mal informés : Un constat alarmant, avec un Français sur deux déclarant manquer d'informations sur l'endométriose. Cette méconnaissance touche particulièrement les hommes, puisque 61% d'entre eux avouent un manque de connaissances, tandis que 42% des femmes quand même disent ne pas connaître la maladie
Impact sur l'entourage : Pourtant, un Français sur cinq (20%) déclare être touché, que ce soit personnellement ou à travers son entourage, par cette maladie.
Infertilité et sexualité : Une majorité de Français, soit 88%, reconnaît que l'endométriose peut conduire à l'infertilité et affecter la sexualité. De plus, 76% sont conscients que cette maladie peut être une souffrance à vie. Cependant, les autres manifestations de l'endométriose restent peu connues, avec plus de la moitié des Français (57%) ignorant l'existence de plusieurs types de cette maladie.
95% des Français ne connaissent pas les filières endométriose
Rôle des gynécologues : Il ressort du sondage que les gynécologues sont les professionnels de santé les plus souvent cités pour diagnostiquer et prescrire un traitement contre l'endométriose, avec 91% des réponses allant dans ce sens. En revanche, seuls 13% mentionnent les médecins généralistes comme praticien à consulter en cas d’endométriose
Manque de connaissance des filières : Préoccupant également, 95% des Français avouent ne pas ou mal connaître les filières endométriose, pourtant essentielles pour un parcours de soins optimisé. Ce chiffre atteint quand même 76% si l’on isole les femmes interrogées.
Traitements connus : Les traitements hormonaux (56%) et la chirurgie (56%) sont les deux principales prises en charge connues pour traiter ou soulager les symptômes de l'endométriose, selon le sondage. La cryoablation arrive quand même en troisième position, citée par 29% des sondés.
Méthodologie : L'échantillon de 1000 personnes a été constitué selon la méthode des quotas, prenant en compte des critères tels que le sexe, l'âge, la catégorie socioprofessionnelle et la région de résidence. Les participants ont été interrogés du 8 au 11 mars 2024.
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