
Capture Vidéo Agence COMENFRANCE
Autorité publique indépendante à caractère scientifique, la HAS travaille aux côtés des pouvoirs publics dont elle éclaire la décision. Elle a vu le jour le 1er janvier 2005 et sa visibilité auprès du grand public s'est accrue pendant l'épidémie du Covid.
"La Présidente de l'Assemblée nationale et le Président du Sénat sont saisis de ce projet de nomination, afin que la commission intéressée de chacune des assemblées se prononce", selon un communiqué de l'Elysée.
Lionel Collet, 68 ans, est docteur en médecine et en biologie humaine. Il a débuté sa carrière comme médecin hospitalo-universitaire à l'université Lyon I-Claude Bernard et aux hospices civils de Lyon, fonctions qu'il occupe encore aujourd'hui.
Ces dernières années, il a présidé le collège déontologique de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP)
En 2006, il a pris la direction de l'université lyonnaise, avant de s'engager à partir de 2012 dans la vie politique, d'abord comme directeur de cabinet de Geneviève Fioraso, alors ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, ensuite en tant que conseiller spécial au cabinet d'Agnès Buzyn, de 2017 à 2018.
Depuis 2013, Lionel Collet est conseiller d'Etat.
Ces dernières années, il a présidé le collège déontologique de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) et le Conseil national de la certification périodique de certains professionnels de santé.
La Haute autorité de santé est chargée de trois missions : évaluer les médicaments et dispositifs médicaux, recommander les bonnes pratiques professionnelles, élaborer des recommandations vaccinales et de santé publique et mesurer et améliorer la qualité dans établissements de santé. Ses avis sont généralement suivis par le gouvernement.
Elle a été présidée, entre autres, par Agnès Buzyn --avant qu'elle ne soit nommée ministre de la Santé en 2017--, et Dominique Le Guludec, depuis décembre 2017.
Avec AFP
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