Internes en médecine générale : l’ARS droite dans ses bottes, la grève se poursuit

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Après une première séance de négociations au cours de laquelle l'ARS a maintenu la nouvelle procédure de choix, les internes ont décidé de la poursuite de la grève. 

Internes en médecine générale : l’ARS droite dans ses bottes, la grève se poursuit

De 50 à 100 internes étaient réunis ce matin devant les portes de l’agence régionale de santé Ile-de-France. Selon le SRP-IMG, joint par Wud, il y avait 150 internes ce matin réunis devant l’ARS Ile-de-France, pour débuter le mouvement de grève.  Motif de ce rassemblement : faire en sorte que les listes de choix des internes soit de nouveau modifiées. Le SRP-IMG dans un de tweet a fort bien résumé les revendications des internes grévistes : 

L’objectif de ce rassemblement n’était autre que de bloquer l’ARS pour que les internes ne valident pas les nouvelles listes de l’agence, qui avait supprimé 20 postes de gynécologie et de médecine adulte polyvalente (MAP) pour gonfler le contingent des postes en pédiatrie. Apparemment le blocus a semble-t-il réussi, si l’on en croit le tweet du SRP-IMG 

Malgré tout, la manifestation restait festive et bon enfant : 

Aussi bien le représentant de la conférence des doyens, le professeur Annane Djilali que le directeur général de l’agence régionale de santé d’Ile-de-France, Aurélien Rousseau, sont allés à la rencontre des internes pour leur présenter leurs excuses, après avoir rencontré une délégation d’internes, pour des négociations. 

« Nous avons obtenu de fortes garanties de l’ARS et de la conférence des doyens pour les prochains pour les prochains semestres mais pas de modifications de la liste de postes », nous a avertis Hélène Souchu en fin de matinée. Du côté du SNJMG, on évoquait au sujet de la séance de négociations des « séances d’excuses, mais sur le fond l'ARS ne bouge pas et maintient sa liste de postes ». Résultat, les internes, autour de midi, décidaient de poursuivre le blocus des choix. La grève est maintenue. Et produit ses premiers effets : l'ARS a décidé de la fermeture du stage de pédiatrie à Poissy, "mais cela n'a pas été jugé suffisant" pour lever le pied de grève, nous explique le SRP-IMG. 

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