Internat : Les perdants du cru 2017

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Bye bye Céline

Internat : Les perdants du cru 2017

Ça y est ! Les internes ont tous choisi leur discipline et leur CHU. Mais de nombreux postes restent vacants. Qui sont les perdants de ce nouveau cru ? What’s up Doc fait le point.

 

L’amphi virtuel du Centre national de gestion (CNG) a refermé ses portes mardi. Cette année, ce sont 277 postes qui resteront non pourvus sur les 8048 proposés. Les services de certaines spécialités ne verront pas arriver leur interne. La grande perdante est la médecine du travail avec 65% des postes couverts seulement. Mais la situation s’améliore puisque le chiffre était de 54% l’an passé.

 

La médecine générale tient bon

 

La gériatrie, malgré une forte campagne de sensibilisation menée par l’Association des Jeunes Gériatres Hospitaliers (AJGH) dont WUD se faisait l’écho, a rempli sa jauge d’internes à hauteur de 85,5% seulement : 29 postes non pourvus sur les 200 disponibles. Ensuite viennent les médecins de santé publique et les MG, qui laissent chacun 6% d’internes leur échapper.

 

La médecine générale reste sur le même taux de couverture de postes : 94%, comme l’an passé. Une stagnation malgré l’éclatement de la spécialité avec l’application de la réforme du troisième cycle : c’est donc un bon résultat pour la discipline. La psychiatrie sauve les meubles, mais restent 8 postes non couverts, sur les 494 proposés.

 

Caen et Limoges délaissées 

 

Côté CHU, c’est la ville de Caen (Calvados) qui est la grande perdante de la répartition des postes d’internat cette année, avec un taux de couverture toutes spécialités confondues de 86% seulement. Sur les 234 postes proposés par le CHU, 33 restent sur le carreau. Vient ensuite la préfecture de la Haute-Vienne, Limoges. Sa porcelaine n’aura attiré que 107 jeunes médecins, pour un total de 122 postes à pouvoir.

 

Les autres cités hospitalières affichent un taux entre 95% et 100% de couverture de postes. À découvrir prochainement dans What’s up Doc, le classement des CHU et spécialités !

Source:

Thomas Moysan

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