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Fermeture massive des pharmacies
L’intersyndicale des pharmaciens (USPO, FSPF, UNPF, Federgy et UDGPO) appelle à une fermeture quasi totale des officines. Selon les syndicats, 98 % des pharmacies interrogées prévoient de baisser le rideau.
Le mouvement vise notamment à dénoncer la baisse des remises commerciales sur les médicaments génériques. Les agences régionales de santé (ARS) pourront toutefois procéder à des réquisitions afin d’assurer une continuité minimale du service pharmaceutique. Des rassemblements sont prévus devant les préfectures dans plusieurs villes.
Les kinés libéraux rejoignent la grève
Les kinésithérapeutes libéraux fermeront eux aussi leurs cabinets. Les syndicats mettent en avant la dégradation des conditions d’exercice et l’absence de réponses gouvernementales à leurs revendications. Les soins non urgents seront reportés, ce qui pourrait peser sur la prise en charge des patients en rééducation.
Mobilisation hospitalière élargie
Dans les hôpitaux, tous les métiers sont concernés par les préavis de grève déposés par la CGT, FO, CFDT et SUD. Médecins, infirmiers, aides-soignants, personnels techniques et administratifs sont appelés à participer.
En Île-de-France, plusieurs établissements prévoient un fort taux de mobilisation, particulièrement autour de la contestation du doublement des franchises médicales. La coordination des syndicats hospitaliers appelle à des manifestations locales et à des actions de visibilité dans les services.
Centres de santé en première ligne
L’Union syndicale des professionnels des centres de santé (USPCS) dénonce un plan d’économies calqué sur les orientations budgétaires 2026 du gouvernement démissionnaire. Selon le syndicat, ces mesures « s’avèreraient délétères pour l’accès aux soins de premier recours et pour la santé publique in fine ».
L’USPCS exige également le retrait définitif des projets touchant à l’aide médicale d’État (AME), aux affections longue durée (ALD) et au doublement des franchises médicales. « Si les projets concernant l’AME et les franchises sont à ce stade suspendus, l’USPCS appelle à la plus grande vigilance ».
Le syndicat appelle à une fermeture complète des centres de santé le 18 septembre, hors permanence des soins et urgences.
Le mot d’ordre commun : défendre l’accès universel aux soins et alerter sur les conséquences qu’auraient de nouvelles coupes budgétaires dans un système déjà fragilisé.