Fin de vie : Pas de tergiversations, les débats doivent reprendre au plus vite, selon Yaël Braun-Pivet

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La présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet s'est dite "déçue" par la proposition du Premier ministre Michel Barnier de vouloir reprendre "le dialogue" sur la fin de vie seulement début 2025, réclamant une reprise rapide de l'examen du texte par les députés.

Fin de vie : Pas de tergiversations, les débats doivent reprendre au plus vite, selon Yaël Braun-Pivet

La présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet le 2 octobre © LCP

"Je ne me satisferai pas de tergiversations en la matière", a prévenu mercredi 2 octobre Yaël Braun-Pivet, devant l'Association des journalistes parlementaires, affirmant que sur ce sujet "le débat doit avoir lieu à l'Assemblée nationale, nulle part ailleurs".

Mardi dans son discours de politique générale, Michel Barnier a indiqué son intention de "reprendre le dialogue (...) en début d'année prochaine" sur le projet de loi dont l'examen avait été interrompu par la dissolution début juin, en y associant également "le Sénat, les soignants et les associations".

Raccourcir le délai

"J'ai été déçue", a réagi Yaël Braun-Pivet, "parce que je sais que c'est un texte qui est attendu par les Français et que l'Assemblée est prête à en discuter".

"Il ne s'agit pas de rouvrir un dialogue au début de l'année 2025, nous devons reprendre l'examen du texte là où nous l'avons interrompu", a-t-elle insisté.

Souhaitant que le calendrier soit défini "en bonne intelligence avec le gouvernement", la présidente de l'Assemblée s'est néanmoins dite "prête à inscrire" le texte à l'agenda la semaine du 2 décembre "si nous n'avons aucune perspective d'ordre du jour".

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Une impatience dictée par la longueur de la procédure, qui nécessite au moins deux lectures à l'Assemblée et au Sénat avant un éventuel vote définitif. "Soyons réalistes, si nous voulons prendre le temps c'est-à-dire 18 mois à deux ans (...) c'est maintenant qu'il faut y aller", a souligné la présidence de l'Assemblée nationale, jugeant qu'"il n'est pas question d'attendre encore longtemps parce qu'autrement ce serait un enterrement de première classe".

Avec AFP

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