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L’UVSQ procède à une refonte majeure de son offre d’études de santé et mise sur le tout LAS. Ce nouveau dispositif, en vigueur dès la rentrée universitaire prochaine, sera mis en œuvre au sein de l’UFR Simone Veil – Santé et prendra la forme d’une licence « Sciences pour la santé », seule proposition affichée par l’UVSQ sur la plateforme Parcoursup.
Deux parcours distincts seront proposés : un parcours « Sciences et technologies pour la santé avec accès santé » (700 places), et un parcours « Rééducation et réadaptation » (86 places). Les candidats pourront formuler un vœu par parcours.
Avec cette réforme, l’université entend se conformer aux objectifs de l’arrêté du 4 novembre 2019, qui visait à favoriser la continuité des études et la diversification des profils dans les formations de santé.
La nouvelle architecture prévoit une voie d’accès unique à l’ensemble des filières médicales et paramédicales : médecine, maïeutique, odontologie, pharmacie, kinésithérapie et infirmerie. Les enseignements des trois années de licence seront entièrement dispensés sur le site de Montigny-le-Bretonneux.
Réorientation pertinente
À l’issue de chacune des années de licence, les étudiants pourront candidater aux filières médicales et paramédicales. Pour les formations infirmières et de masso-kinésithérapie, des équivalences permettront une entrée directe en deuxième année.
En cas de non-intégration d’une filière de santé, la licence offrira des débouchés vers des masters identifiés ou vers des écoles d’ingénieurs, dans le cadre d’accords en cours de finalisation, notamment dans les secteurs émergents de la santé, précise l’UVSQ.
« Notre objectif est de préparer les jeunes à s’insérer professionnellement dans le monde de la santé. Tous ne deviendront pas professionnels de santé, mais ils auront une licence qui ouvrira vers des formations qui leur permettront d’évoluer dans le monde de la santé et d’exercer les métiers de la santé de demain », a déclaré Loïc Josseran, président de l’UVSQ, cité par l’établissement.
« Cette One LAS répond aux attentes des étudiants, de leurs parents et des professionnels de santé », souligne à son tour Marie Essig, la doyenne de la faculté de santé, « Elle met fin à l’impasse rencontrée par ceux et celles qui n’intègrent pas médecine. Nous misons sur l’accompagnement des jeunes plutôt que sur la sélection, en leur ouvrant de nouvelles perspectives », a-t-elle ajouté.