Étude du lancet sur l’hydroxychloroquine : les données australiennes sont fausses !!

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De nombreux chercheurs australiens ont pointé du doigt des données hospitalières erronnées dans l'étude de The Lancet, qui ont conduit, l'OMS mais aussi le ministère de la Santé en France, à bannir l'hydroxychloroquine. Était-ce donc une étude foireuse ? 

Étude du lancet sur l’hydroxychloroquine : les données australiennes sont fausses !!

Selon le Guardian, une partie des données de l’étude du Lancet sur l’hydroxychloroquine, qui ont conduit l’OMS à stopper momentanément son essai clinique sur cette molécule, sont erronées. Le Guardian donne donc corps aux doutes du professeur Didier Raoult sur les données de cette étude. Rappelons que le gouvernement français a également banni l'hydroxychloroquine de tout traitement contre le Covid19. 

En effet, les données de l’université John Hopkins (Australie) montrent que 67 morts du Covid19 avaient été recensés en Australie le 21 avril. Or, l’étude du Lancet note que 73 Australiens sont morts du Covid19 le 21 avril. De nombreux chercheurs australiens se demandent comment The Lancet a pu avoir accès à des données faussées. Du coup, Le Guardian a contacté The Lancet pour avoir des éclaircissements : « Nous avons contacté les auteurs pour avoir des explications, ils doivent nous répondre urgemment », a répondu The Lancet. Le principal auteur de cette étude, le Dr Mandeep Mehar, a pour sa part contacté Surgisphere, la compagnie qui a fourni les data pour écrire son article. Il leur a demandé d’expliquer en toute urgence les écarts constatés. Le Dr Sapan Desai, fondateur de Surgisphere, et l’un des auteurs de cette étude, a publié un communiqué pour affirmer que les données d’un hôpital asiatique avaient malencontreusement été intégrées dans les données australiennes… « Cet hôpital asiatique prescrivait énormément d’hydroxychloroquine comparé à l’Australie. »
Par ailleurs, il a ajouté que cette erreur ne modifiait en rien les conclusions finales de cette étude. Aussi, le Dr Allen Cheng, épidémiologiste à Melbourne, affirme que la société Surgisphere n’a pas contacté l’hôpital australien, cité dans l’étude, pour lequel il exerce. Des doutes sur cette étude ont également été émis par d’autres universités, parmi lesquels l’université américaine Columbia. Le professeur Didier Raoult s’est fait l’écho de cette nouvelle polémique au sujet de l’étude de The Lancet :

Il rapporte également que l’agence espagnole du médicament ainsi que le comité de surveillance de l’essai Recovery, ne sont pas non plus « convaincus par l’étude publiée dans le Lancet par Mehra et al. »

Le professeur Raoult a pour sa part publié son « article sur la plus grande cohorte suivie dans un seul et même centre dans le monde. Ni torsades de pointes, ni morts subites n’ont été à déplorer », écrit-il sur Twitter.

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