
«Je suis très sensible au monde médical, d’abord parce que je suis fille de chirurgien. J’ai très longtemps voulu l’être, jusqu’à 15 ans. Du coup, j’ai énormément accompagné mon père en salle d’opération, c’était ma passion. C’est un univers qui me fascine et dont je me sens proche. C’est pour cela que j’ai fait deux films quasiment coup sur coup à l’hôpital. »
« Le film est dédié à mon père, chirurgien cardiaque »
En effet, Emmanuelle Bercot filme les hôpitaux et les médecins comme peu de cinéastes, avec un regard à la fois empathique et connaisseur. Pour La fille de Brest, sur le combat d’Irène Frachon, pneumologue et lanceuse d’alerte dans l’affaire du Médiator, elle a misé sur sa proximité avec le secteur. « Le film est dédié à mon père, chirurgien cardiaque. Le monde médical
