
Ces témoignages visent des soignants du Planning familial ou des soignants vers qui des femmes avaient été envoyées par le Planning, a indiqué à l'AFP Albane Gaillot, codirectrice du Planning familial, confirmant une information du Monde.
Le Planning familial avait annoncé fin octobre l'ouverture « d'un dispositif de recueil de la parole » après avoir eu connaissance d'un témoignage d'une femme sur des faits remontant à 1961.
Cette femme avait indiqué avoir été agressée sexuellement, à l'âge de 21 ans, par Henri Fabre alors qu'elle se trouvait sur la table gynécologique du centre de planification familiale de Grenoble.
Depuis, quatre témoignages sont arrivés sur la ligne d'écoute et la boîte mail gérées par le cabinet spécialisé Egaé, codirigé par Caroline de Haas. Un autre témoignage dénonçant des propos à connotation sexuelle remontant à 2010 est parvenu directement à une antenne du Planning familial en Isère.
Des proches d’Henri Fabre
Parmi les quatre témoignages recueillis par Egaé, figure notamment celui d'une femme de 87 ans, souhaitant rester anonyme. « Elle parle de viol » et « nomme Henri Fabre », expliquant qu'elle se rendait au Planning Familial dans les années 60, précise Caroline de Haas au Monde.
Deux autres témoignages font état de faits qui se seraient produits dans les années 70. L'un met en cause un médecin proche d'Henri Fabre et porte sur des faits d'agression sexuelle qui auraient été commis en Rhône-Alpes. Un autre rapporte des faits de même nature qui auraient eu lieu à Paris, sans nommer l'auteur présumé.
Le quatrième témoignage est celui de la fille d'une victime qui s'est souvenue que sa mère lui avait confié avoir eu « un problème » avec un médecin, probablement en Isère, en 1992, précise Caroline de Haas.
Avec AFP
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