Des malades de Parkinson, addicts au sexe et aux jeux d’argent à cause de leur traitement, accusent un laboratoire de manque de transparence

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Le Requip, un médicament consommé par des personnes atteintes de la maladie de Parkinson provoque de graves effets indésirables : hypersexualité, achats compulsifs et dépendance aux jeux d’argent. Pour la seconde fois, son fabricant GSK est traîné en justice par un patient qui lui reproche un manque de transparence sur ces effets indésirables, selon une enquête du site d’information Mediapart.

Des malades de Parkinson, addicts au sexe et aux jeux d’argent à cause de leur traitement, accusent un laboratoire de manque de transparence

© Midjourney x What's up Doc

Stéphane Grange, 55 ans, ne fait pas tout de suite le lien entre la prise du Requip, prescrit pour calmer ses tremblements liés à sa maladie, et son addiction grandissante au sexe et aux paris sportifs. 

En 2019, lorsqu’il commence son traitement, il se met à se connecter en permanence sur des sites pornographiques, allant jusqu’à se masturber trois ou quatre fois par jour. Sa compagne n’en peut plus. « J’étais très insistant, quotidiennement. À la fin, elle me disait qu’elle aimerait bien se coucher sans passer à la casserole », raconte Stéphane, encore honteux, à Mediapart. Leur relation n’a pas survécu.

Parallèlement, il mise, en moins de deux ans, plus de 40 000 euros sur un site de paris sportifs, qu’il consulte près de six fois par jour. « C’était n’importe quoi, je me

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