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Depuis quelques semaines, Lauren Jacobson, infirmière américaine de 31 ans, supervise quotidiennement l'envoi d'une cinquantaine de colis contenant des pilules abortives. Sur la plupart des paquets, l'adresse de livraison indique pourtant un État dans lequel les avortements sont interdits, comme le Texas.
Pour la jeune femme, qui prescrit elle-même ces pilules dans le cadre d'une téléconsultation, c'est une "forme active de résistance". "Les habitants du Texas ont les mêmes droits humains et méritent le même accès aux soins que ceux du Connecticut", dit-elle.
Cette nouvelle voie d'accès est coordonnée par l'organisation militante Aid Access. Entre la mi-juin et la mi-juillet, elle a permis à 3 500 femmes vivant dans des Etats où les avortements sont illégaux de recevoir
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