Classement des facultés parisiennes au choix des DES de médecine générale

Article Article

Paris 5 au top !

Classement des facultés parisiennes au choix des DES de médecine générale

Les facultés parisiennes n'ont pas toutes la même réputation, et les futurs médecins montrent une préférence pour Paris 5.

En effet, au moment du choix de la spécialité médecine générale à Paris, ils doivent classer les 7 facultés d’Île-de-France par ordre de préférence afin d'être répartis parmi elles. Or, au choix cette année parmi 556 internes : 219 ont demandé en premier Paris 5, 152 Paris 7, et 94 Paris 6. Les autres choix numéro 1 se répartissaient entre Paris 11 et Paris 13 de façon à peu prèséquivalente (32 et 27), puis Versailles St Quentin (21) ; enfin venait la fac de Créteil Paris 12, bonne dernière, avec seulement 11 personnes l'ayant choisie en premier choix.

Il y aurait donc bien une différence de formation entre les facultés parisiennes malgré la procédure d'harmonisation de l'enseignement réalisée selon les recommandations ministérielles. Cela tient en grande partie aux terrains de stage. En effet, les stages chez le praticien seraient plus nombreux sur Paris intra-muros à Paris 5.

 

Le Dr Ghasarossian, responsable des enseignements et formations pédagogiques à Paris 5 nous livre son analyse :

"Il existe une inadéquation entre le nombre de postes de médecine générale et le nombre d'étudiants, il y a donc des postes non pourvus, et depuis quelques années Paris fait partie de ces villes qui ne sont pas complètement « remplies ». Les étudiants ayant fait leur externat sur Paris restent en majorité à Paris pour leur internat, sauf s'ils doivent suivre leur conjoint en province, mais peu d'étudiants provinciaux viennent à Paris, en raison des difficultés pour se loger. Il existe une hétérogénéité entre les sept facultés parisiennes, les facs intra-muros étant choisies en premier. Les externes parisiens restent majoritairement dans leur fac d'origine pour l'internat. Cependant ceux qui décident de changer de fac le font en raison de niveaux d'exigences différents pour la validation du DES, allant pour certains vers les facs réputées « plus faciles ». D'autres se plaignent de DES « moins bien structurés » et s'orientent vers les facs ayant meilleure réputation. Les facs intra-muros ont deux fois plus d'étudiants que les facs de périphérie, ce qui rend plus difficile la possibilité de faire son stage chez le praticien tôt (en deuxième ou troisième semestre). Or, dans certaines facs ce n'est pas possible avant le quatrième ou cinquième semestre, ce qui empêche les étudiants de faire un deuxième stage en médecine de ville, pourtant très demandé."

Source:

Sarah Balfagon

Les gros dossiers

+ De gros dossiers