© Midjourney X What's up Doc
La Commission européenne a donné son feu vert à inavolisib, commercialisé sous le nom d'Itovebi pour une forme avancée ou métastatique de cancer du sein, en association avec palbociclib et fulvestrant, a indiqué le groupe suisse dans un communiqué.
L'autorisation a été donnée sur la base d'une étude de phase III qui a démontré une réduction de 57 % du risque d'aggravation de la maladie ou de décès.
Approuvé en octobre aux États-Unis, ce traitement est destiné à un sous-type très répandu de la maladie.
Il est indiqué pour le cancer du sein « positif pour les récepteurs hormonaux (RH positif) et négatif pour le récepteur 2 du facteur de croissance épidermique humain (HER2 négatif) » et est utilisé « lorsque le cancer du sein présente une mutation du gène PIK3CA », précise le site de Swissmedic, l'autorité suisse de santé, qui l'a de son côté autorisé fin janvier.
Un test sanguin pour mieux détecter Alzheimer
Dans un communiqué séparé, Roche, qui est également actif dans les diagnostics, a annoncé avoir obtenu le marquage de conformité européenne CE pour un test de dépistage de la maladie d'Alzheimer.
Développé avec le laboratoire américain Eli Lilly, ce test sanguin a été conçu pour permettre aux médecins d'écarter le fait qu'il s'agisse de la maladie d'Alzheimer lorsque des patients présentent des symptômes de déclin cognitif.
Appelé Elecsys pTau181, il permet d'identifier un des biomarqueurs de la maladie. Il permet aux médecins d'établir si la maladie est ou non la cause du déclin cognitif, et si d'autres tests sont nécessaires ou pas, et donc d'éviter aux patients des tests inutiles et invasifs.
https://www.whatsupdoc-lemag.fr/article/roche-annonce-lechec-partiel-de-son-traitement-experimental-contre-la-bpco
Dans le communiqué, Roche souligne que jusqu'à 75 % des personnes présentent des symptômes sans être diagnostiquées et qu'il faut souvent près de trois ans avant que les patients soient diagnostiqués après l'apparition de la maladie.
Roche doit publier jeudi ses résultats semestriels. Numéro un mondial de l'oncologie, il dispose de plusieurs traitements contre le cancer du sein, dont Perjeta et Phesgo. À côté de sa division pharmaceutique, il s'appuie également sur une division spécialisée dans les tests de diagnostic qui a contribué à près du quart de son chiffre d'affaires en 2024.
A voir aussi
Pénuries de médicaments : le Sénat veut sanctionner les labos en cas de rupture
Le cortisol, nouvelle obsession des patients influencés par les réseaux sociaux
Le cœur Carmat obtient quelques battements supplémentaires, un mince espoir pour les patients implantés
La Belgique, championne européenne de la pénurie de médicaments, au grand dam de ses pharmaciens
Urinaire, gastro-intestinale ou sanguine : une infection bactérienne sur six résiste aux antibiotiques
Grippe/Covid : début de la double vaccination, et on essaye de faire mieux que l'année dernière
Lénalidomide : risque pour les femmes enceintes après un défaut détecté dans certaines gellules
Cancer du col de l'utérus : un suivi plus resserré désomais recommandé pour les femmes immunodéprimées