Attention au piratage de compte vaccination Covid-19 : un couple a écoulé plus de 1.000 faux pass sanitaires

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Méfiez-vous des contrefaçons ! Un couple de la banlieue lyonnaise a été mis en examen cette semaine à Lyon, soupçonné d'avoir écoulé au moins plus d'un millier de faux pass sanitaires en piratant le compte professionnel d'une infirmière de Gironde cet été, a annoncé la gendarmerie vendredi 21 janvier.

Attention au piratage de compte vaccination Covid-19 : un couple a écoulé plus de 1.000 faux pass sanitaires

L'homme a été écroué, conformément aux réquisitions du parquet, tandis que sa compagne a été laissée libre, sous contrôle judiciaire.

Le couple avait été interpellé et placé en garde à vue mardi dans le cadre d’une opération mobilisant des gendarmes de la section de recherches de Bordeaux et de l’Office Central de Lutte contre les Atteintes à l’Environnement et à la Santé Publique (Oclaesp) de Bordeaux et de Lyon.

Ces interpellations sont le fruit de "plusieurs mois" d'une enquête initiée au départ en Gironde à l'été 2021, par le parquet de Bordeaux. Et ces faussaires ne sont pas les premiers du genre. Plus ça avance, et plus il y a de fraudes aux Pass.

En août dernier, une infirmière libérale exerçant à Le Taillan-Médoc avait découvert que son compte professionnel dédié aux formalités de vaccinations Covid-19 avait été piraté.

Le détournement "a permis de générer en quelques jours plus d’un millier de faux passes sanitaires", précise la gendarmerie dans son communiqué.

Malgré les précautions prises par les pirates, qui avaient recours à des "logiciels d’anonymisation", les "investigations minutieuses et complexes" effectuées par les gendarmes ont permis de remonter jusqu'à ce couple vivant en banlieue lyonnaise.

Lors des perquisitions menées à leur domicile, les enquêteurs ont mis la main sur une arme de poing, 9.000 euros en liquide, une vingtaine de téléphones portables ainsi que sur "un très grand nombre de supports numériques".

Au vu de "l’ampleur" et de "la complexité du phénomène", une information judiciaire a été ouverte, confiée à un juge d'instruction lyonnais.

L’Oclaesp (Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique) et le groupe cybercriminalité de la section de recherches de Lyon sont chargés de poursuivre les investigations qui se concentrent désormais en Rhône-Alpes, a précisé la gendarmerie.

 

Avec AFP

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