Grève des internes contre le prolongement de l'internat de médecine générale et la coercition
Interne & Docteur junior

Grève des internes contre le prolongement de l'internat de médecine générale et la coercition

LIVE EN BREF
Le 14 octobre à 12:00

Olivia Fraigneau, une leader pour la manif
 


Olivia Fraigneau a appelé à la grève sur les réseaux sociaux. Elle dit STOP au mépris des étudiants de médecine, STOP à la coercition et au prolongement de l'internat. Tous les internes seront-ils au rendez-vous ? Nous le saurons dans quelques minutes. 

 

Le 14 octobre à 12:18

Les internes se mettent en place


Les étudiants arrivent par groupe de 20. Ils sont pour l'instant plusieurs centaines. L'ambiance est dynamique et bon enfant mais déterminée, ils sont prêts à faire entendre leurs voix ! 

Le 14 octobre à 12:23

Une manif bien relayée

Grève internes


Sur les réseaux sociaux, les appels à la grève ont fleuri ces derniers jours. Avec même une page évènement sur Facebook qui a rassemblé 2 700 personnes.

Les demandes sont claires, et la contestation précise :


"Le gouvernement veut « inciter » les internes à aller dans les déserts médicaux.

Il veut leur interdire l’intérim après leur diplôme. Parce que tout contrôler de notre exercice pendant nos études ne leur suffit plus.

A l’ISNI, on vous a entendu et on dit NON ! Et pour nous faire entendre on fera grève ensemble et un grand rassemblement à Paris le 14 Octobre 2022 !
Bonne ambiance garantie, on t’explique toutes les modalités dans les jours à venir mais réserve ton après-midi pour venir protester devant le ministère avec nous 💪🏻

STOP AU MÉPRIS ! NON À LA COERCITION !"

 

Le 14 octobre à 12:36

Des internes, pas seulement de médecine générale

@paulinebluteau

Il sont plus de 1000 internes et externes pour le moment à avoir fait le déplacement devant le ministère, malgré la pluie. Et tous ne sont pas des internes de médecine générale. Un interne sur quatre, est issu d'une autre spécialité. 

Le 14 octobre à 13:06

 

 

Banderoles, fumigènes, la manif a été bien préparée...

...A la hauteur d'ailleurs de la colère des internes qui, en aucun cas, ne veulent subir cette nouvelle année d'internat en zone sous dense. #Nonaumépris #Nonalacoercition. Les slogans circulent.
Grève internes

Grève des internes

Grèves internes

Le 14 octobre à 14:49

Les premières déclarations d'Olivia Fraigneau, présidente de l'ISNI, sortie à l'instant du cabinet du ministre de la Santé 

« On a pu être reçus brièvement par le ministre de la santé et son directeur de cabinet adjoint et son conseiller d’enseignement supérieur. En somme, ce qui s’est dit, c'est qu'il y a une pression des élus qui réclament une amélioration de l’accès aux soins, et qu'en outre, la formation des médecins généralistes peut être améliorer en rajoutant cette quatrième année. Et que les autres problématiques seront discutées ultérieurement. Donc non, cette rencontre ne nous satisfait pas. Donc on va poursuivre le mouvement de grève. Mais pas tout seul. On aura avec nous les seniors hospitaliers et les médecins libéraux. »

« En revanche, la mobilisation est encourageante. Je suis satisfaite de la manif, nous avons réussi à réunir 2 000 personnes. Cela faisait des années qu’on n'avait pas réuni autant d’internes. Je suis contente qu’on porte correctement leur voix, mais je suis triste de voir qu’ils vont à ce point mal, au point d'être venus aussi nombreux sous la pluie »


 

Le 14 octobre à 15:01

Le commentaire de Gaetan Casanova, ex président de l'ISNI, croisé à la Manif

« Je pense que nous avons vu aujourd'hui la plus grosse mobilisation d’internes depuis bien 10 ans. Ce qui est dramatique, c’est d’avoir sorti une solution réchauffée contre la désertification médicale. On copie le modèle de l’éducation nationale au domaine médical. Ca ne peut pas du tout fonctionner. »

 

Le 14 octobre à 15:12

Cédric, interne en médecine générale reste très mobilisé

« Je suis prêt à faire grève et participer au prochain mouvement de manif jusqu’a ce qu’on entende notre voix. Je suis en ce moment en semestre d’urgences. Personnellement ce qui se passe me terrifie pour la spécialité de médecine générale, car cette réforme va à l’encontre de la logique même qu’elle souhaite défendre. C’est à dire répondre à la problématique de l’accès aux soins. Avec ce changement, on va rendre les déserts médicaux encore moins attractifs. On va clairement désinviter les médecins à s’y installer, à l'issue de leur internat.
Sans parler qu'ils seront moins nombreux à choisir cette spécialité, dont l'un des points attractifs, justement était sa durée un peu plus courte de 3 ans.
Ce qu'on devrait faire pour les zones sous-denses, justement, ce n'est pas de forcer les internes, mais les rendre attractives de manière générale, en favorisant l'installation de groupe de médecins, libérer du temps médical en allégeant les médecins de tout ce qui n'est pas dédié au soin.
Mais ce n’est pas un problème qui va être réglé en 2 ans. Il faudra du temps »

Le 14 octobre à 15:17

Et le commentaire de Guillaume, un interne en cardio, solidaire

« Tous les internes sont en difficultés, on propose de les envoyer dans des endroits où ils n’ont pas d’attache, alors qu’ils sont déjà au bord de la dépression. Il faut qu’on soit tous solidaires. »

 

L'ISNI et l'Isnar-Img ont appelé à la grève ce vendredi 14 octobre devant le Ministère de la Santé contre la prolongation de l'internat de médecine générale et la coercition. What's up doc suit en live cette manifestation. 

 

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