Une petite révolution dans notre formation !

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Si seulement...

Une petite révolution dans notre formation !

L'académie nationale de médecine et celle de chirurgie se sont penchées conjointement sur l'évolution de notre formation en chirurgie. Les conclusions sont plus qu'intéressantes, mais il est très probable que leur mise en application soit repoussée aux calendes grecques…

Cette réflexion s'est focalisée sur 6 questions :

1) Les études médicales (y compris l'ECN), sont-elles adaptées à la formation d'un futur chirurgien ?

2) La formation initiale des chirurgiens. Place des écoles de chirurgie, du compagnonnage (Aspect sociétal juridictionnel, assuranciel).

3) A la fin de l'internat, le jeune chirurgien doit-il être généraliste, spécialiste, ou hyperspécialiste ?

4) L'internat doit-il être le même, pour un futur praticien "privé", ou "public sans vocation d'enseignement ou de recherche", ou un futur "hospitalo-universitaire" ?

5) La formation des internes doit-elle se faire uniquement dans les services hospitalo-universitaires ou, pendant une période définie, contrôlée, en dehors des centres hospitalo-universitaires (hôpitaux généraux ou cliniques privés) ?

6) Comment évaluer la formation et à quel moment ?

Pour faire court, les auteurs nous proposent :

-      Une formation intégrant l'imagerie et la chirurgie dès le 2ecycle, avec un passage obligatoire au bloc opératoire pour tous les étudiants.

-      Des ECN avec 30% de dossiers de chirurgie.

-      Un socle commun de formation en chirurgie pour les 2 premières années d'internat, avec une évaluation globale en fin de 1èreannée (psychologique, théorique et pratique) pour éliminer les boulets.

-      Puis une formation à la carte selon la spécialisation et l'orientation en libéral, hospitalier ou hospitalo-universitaire.

-      En fin de formation, les chirurgiens auraient un droit d'exercer pour 10 ans, avec une validation technique ou théorique pour renouveler cette autorisation (Les pays anglo-saxons ont mis une limite à 5 ans).

Ces propositions ne manquent pas de nous intéresser et certaines pourraient même être étendues aux autres branches de notre cursus (autres spécialités d'organe, médecine générale...). Mais devant la lenteur de nos tutelles (et devant les probables objections de certains d'entre nous !), il est peu probable qu'un tel programme soit rapidement mis en place…

Source:

What's up doc - publié par JR

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