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Au 29 juillet, 14 foyers de transmission autochtone du chikungunya, ont été identifiés en métropole, pour un total de 49 cas autochtones, selon un bilan hebdomadaire de l'agence de santé publique.
Ce « nombre de foyers de transmission illustre le risque important de transmission autochtone de ces virus en France hexagonale », estime SpF, répétant que « d'autres cas seront vraisemblablement identifiés y compris en dehors des zones habituelles de transmission ».
« Malgré une baisse du nombre de cas importés de chikungunya, notamment en provenance de La Réunion et de l'océan Indien, leur niveau contribue à l'apparition de transmissions autochtones dans l'Hexagone », indique SpF. Ainsi la souche du virus qui circule à La Réunion, « bien adaptée au moustique Aedes albopictus, facilite cette transmission ».
Entre le 1er mai, début de la surveillance renforcée, et le 29 juillet, 867 cas de chikungunya, 659 cas de dengue et 3 cas de Zika, tous importés, ont été identifiés.
L'OMS a appelé la semaine dernière à une action urgente pour éviter des épidémies majeures de chikungunya et estime « qu'un tiers de la population réunionnaise est déjà infectée ».
Famille des Flavivirus
En outre, un premier cas de virus du Nil occidental (« West Nile » en anglais) a fait son apparition mi-juillet dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Il s’agit du premier identifié depuis 2023.
Ce virus, de la famille des Flavivirus (dengue, fièvre jaune, Zika…), est transporté par les oiseaux et transmis aux humains par les moustiques du genre « Culex », une espèce distincte du moustique tigre.
Si la majorité des cas sont asymptomatiques, 20% des personnes infectées présentent un syndrome pseudo-grippal. Des complications neurologiques surviennent dans moins de 1% des cas, notamment chez des personnes immunodéprimées ou âgées, et peuvent même conduire au décès.
Avec AFP