On se souvient d’automne 2012, de cette saison de grèves et griefs élevés contre le ministère de la santé. Ce mouvement, où nous, jeunes médecins, avons appelé à une révision de l’avenant 8, à un maintien la liberté d’installation, et enfin, à une plus grande reconnaissance du travail d’interne et où l’ISNI, l’Intersyndicat National des Internes, revendiquait sa participation aux négociations conventionnelles.
Un an après, les actions promies se font attendre. Et c’est encore l’ISNI qui dénonce. Malgré les accords de fin de conflit signés l’hiver dernier, les changements prévus pour novembre 2013 font l’arlésienne. Alors que la revalorisation de la prime de sujétion (59 euros) était attendue, les internes actuels n’ont pas encore été honorés. Peut-être sera-t-elle effective avant la fin de l’année 2013 ? C’est en tout cas l’engagement de la DGOS (Direction Générale de l’Offre de Soins), rapporté dans un article d’Hospimedia.
En cause également, l’absence de mesures coercitives prises contre les établissements de santé non respectueux du repos de sécurité. Si « la situation s’est améliorée » selon les propos de Marisol Touraine retenus dans le Quotidien du Médecin, l’ISNI est déçu...
Et... nous aussi !
Source:
What's up doc - publié par AP 10/12/2013
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