
Ça ne fait pas bon ménage. Les liens entre environnement et santé font les gros titres et la pandémie qui secoue le monde n’a fait que mettre en lumière qu’il est urgent d’avoir une prise de conscience. L’OMS estime d’ailleurs que 25% des maladies chroniques sont dues aux problèmes environnementaux de nos générations.
La ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili a présenté vendredi 7 mai un plan national santé et environnement. Une urgence environnementale et 90 millions d’euros investis pour des mesures concrètes. En bref, assez parlé, il faut agir.
Les sources de pollution notamment visées sont notamment celles du quotidien. La lumière bleue fait partie des mauvaises élèves pour ses effets délétères sur la vision des plus jeunes ou encore nos rythmes de sommeil.
L’autre cheval de bataille, les produits ménagers. Ces derniers peuvent émettre des solvants, être irritants et d’autres encore ne doivent pas être mélangés ni inhalés car toxiques. Les risques sont expliqués sur les notices mais soyons honnêtes, nous sommes assez peu nombreux à les lire de la première à la dernière ligne.
Le ministère a donc décidé d’engager une concertation pour la mise en place d’un « toxiscore » d’ici 2022 sur les emballages, sur le modèle du nutri-score, qui permettrait en un coup d’œil de s’informer sur un produit.
Enfin, la ministre a également annoncé la surveillance de 75 pesticides dans l’air à l’aide de capteurs.