ReAGJIR présente son programme pour 2018

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Précis, pointu, affuté

ReAGJIR présente son programme pour 2018

Le tout fraîchement élu président de ReAGJIR, Yannick Schmitt, a présenté ce lundi 11 décembre le projet du syndicat pour 2018-2019. Il portera en priorité sur la protection sociale des jeunes généralistes, mais aussi sur l’aide à l’installation, la recertification ou encore la télémédecine.

Le syndicat ReAGJIR a un nouveau président depuis vendredi dernier. Il s’agit du Dr Yannick Schmitt, 33 ans, de l’antenne régionale Grand Est. Il prend la suite du Dr Sophie Augros, partie vers d’autres sphères au ministère de la Santé, en tant que déléguée à l’accès aux soins.

Ce lundi, dans un communiqué, le nouveau président a exposé son projet pour les années 2018 et 2019. « Nous avons déterminé trois axes majeurs », explique-t-il. « L’amélioration de la protection sociale du jeune généraliste, l’accompagnement à l’installation et la poursuite de la réflexion sur l’avenir de la profession via de nouveaux positionnements ».

Une couverture maladie à peaufiner

Le syndicat, qui s’occupe des remplaçants, des médecins installés depuis peu et des chefs de clinique, souhaite travailler en particulier sur deux points sensibles et très précis de la prise en charge sociale de ses adhérents. En priorité, sur l’intégration automatique des remplaçants au régime des praticiens et auxiliaires médicaux conventionnels (PAMC).

« Actuellement, les remplaçants ne peuvent relever de ce régime que s‘ils ont remplacé plus de 30 jours », souligne le nouveau président. « Cette limite est complètement arbitraire ». Le régime des internes couvre en effet les jeunes médecins jusqu’à un an après le terme de l’internat, avec des conditions moins intéressantes. Le changement devait être prévu dans le PLFSS, mais a été laissé de côté.

Yannick Schmitt souhaite également que les remplaçants n’ayant pas encore validé leur thèse puissent avoir accès à la CARMF, ce qui n’est pas le cas actuellement. ReAGJIR dénonce la situation actuelle, qui pénalise les généralistes atteints de pathologies chroniques avant leur affiliation. « Ils ne bénéficient de l’intégralité de leur couverture qu’après 6 ans », déplore-t-il. Une fois encore, le conseil d’administration de la CARMF a déjà validé la réforme, mais rien n’a bougé depuis.

Les jeunes anticipent les réformes

Du côté de la pratique, c’est un peu moins ciblé, mais quelques grandes lignes sont dessinées. Yannick Schmitt souhaite continuer les efforts pour faciliter l’installation des médecins, notamment en mettant en place un système de référent local, pour accompagner les jeunes praticiens dans leurs premiers pas en tant qu’indépendants.

Le syndicat annonce enfin qu’il sera vigilant et actif sur les questions de recertification, de DPC, de télémédecine et de prévention. « De nombreux chantiers sont à venir pour 2018, et nous allons tout faire pour que les travaux terminent dans les temps ! » L’optimisme est de mise, chez ReAGJIR.

Source:

Jonathan Herchkovitch

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