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Déserts médicaux, "grande Sécu", dépendance, fin de vie... Souvent en tête des préoccupations dans les enquêtes d'opinion - derrière l'inévitable pouvoir d'achat -, les thèmes de la santé et de la protection sociale restent encore en marge du débat électoral.
Pour en débattre, quatre prétendants à l'Elysée ont confirmé leur présence au "grand oral" de la Mutualité française : la candidate LR Valérie Pécresse et trois candidats de gauche, Anne Hidalgo, Yannick Jadot et Fabien Roussel.
A tour de rôle, chacun disposera de cinq minutes pour présenter son programme, puis d'un quart d'heure pour répondre aux questions d'experts du secteur.
"Nous traversons un moment tragique pour l'Europe, pour la démocratie et notre aspiration à la paix. Pour autant, près d'un Français sur deux expriment des inquiétudes vis-à-vis de notre système de santé. La campagne électorale est un moment de démocratie essentiel pour débattre du modèle social que nous voulons pour notre pays", a indiqué à l'AFP Eric Chenut, président de la Mutualité française.
"Cette élection est un tournant décisif car nous vivons trois transitions majeures (démographique, écologique et numérique) auxquelles nous devons collectivement apporter des réponses car la pérennité de notre système est en danger", a-t-il ajouté.
Mais, quatre ténors manqueront à l'appel : Jean-Luc Mélenchon, Marine Le Pen, Eric Zemmour et Emmanuel Macron, toujours pas déclaré candidat à sa propre succession. Christiane Taubira a, de son coté, indiqué lundi consacrer sa semaine "à la collecte des parrainages".
Les candidats confirmés auront cependant une autre occasion de développer leurs projets en matière de santé, à l'occasion d'un "grand oral" programmé le 17 mars par la Fédération hospitalière de France.
Avec AFP