Pr Jean-Michel Macron, s’exprime sur la dissolution de l’Assemblée nationale par son fils

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À quelques jours du second tour des élections législatives, Pr Jean Michel Macron, père d’Emmanuel Macron et ancien chef du service de neurologie du CHU d’Amiens  s’exprime sur sa vision de la situation politique du pays. 

Pr Jean-Michel Macron, s’exprime sur la dissolution de l’Assemblée nationale par son fils

© What's up Doc 

Le père du président n’a pas été surpris quand son fils a annoncé la dissolution de l’assemblée nationale le 9 juin dernier. Cette annonce a été un coup de tonnerre dans le monde politique. Contrairement à beaucoup de choses qu’on peut lire, cette décision n’est pas une conséquence du résultat des élections européennes. Emmanuel Macron estimait que « l’Assemblée Nationale était devenue ingouvernable. » confie-t-il dans un entretien au Dauphiné. 

Jean-Michel Macron partage une inquiétude avec beaucoup de Français de voir le RN arriver au pouvoir. « Oui, j’ai peur que le Rassemblement National arrive au pouvoir. Maintenant, si les Français le veulent, ils en feront l’expérience. Ils verront le résultat. Il vaut mieux que la France en fasse l’expérience pendant deux ans plutôt que pendant cinq ans. Si le RN montre en deux ans qu’il est parfaitement incapable de gouverner, on peut espérer qu’il n’ira pas plus loin. C’est un peu ce que mon fils m’avait dit deux mois avant les élections européennes », raconte le père du président. 

Une réforme des retraites nécéssaire selon son père 

Jean-Michel Macron confiait en 2022 être en accord sur 80% des choix de son fils à l’Élysée. Aujourd’hui, il n’a pas changé d’avis. « Il fallait faire la réforme des retraites même si elle ne plaisait pas aux Français, compte tenu de l’allongement de l’espérance de vie. Moi, j’ai travaillé jusqu’à 73 ans comme médecin hospitalier. J’ai dû partir à cause de la limite d’âge. » 

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Le père d’Emmanuel Macron dresse un bilan positif de son action. « Je ne pense pas qu’il ait commis de grosses erreurs, peut-être des maladresses dans la façon d’annoncer les choses. Il n’y a pas beaucoup de politiques qui auraient été capables de sortir d’une crise comme celle des Gilets jaunes » dit-il. 

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